mar.
29
janv.
2013
Pennac nous raconte ici l’histoire d’un homme. Un homme qui écrit le journal de son corps, entre ses 13 ans et ses 87 ans. La fin de l’enfance, l’adolescence, les premières amours et expériences sexuelles, le début de la vie de couple, la naissance des enfants, le vieillissement, les maladies de l’homme âgé, et pour finir l’agonie. On se laisse prendre par la vie de cet homme auquel on s’identifie facilement, parce que finalement, le corps, c’est la seule chose qu’on ait tous en commun. On s’amuse, on s’émeut et puis on arrive à la fin avec cette impression que le temps passe si vite et que l’on est pourtant pas au bout de nos surprises.
Je Tu Lis On En Parle
Jubilatoire ! Avec toute sa verve habituelle, Daniel Pennac nous raconte le journal d’un corps (on ne connait pas le narrateur), celui d’un homme, depuis l'âge de 13 ans jusqu'à ses 87 ans. A travers des descriptions dignes de cours d’anatomie ou de médecine, il écrit ainsi le journal de sa vie. Comme il s'adresse à sa fille, j'ai lu cet ouvrage avec un œil féminin, avec des moments d’émotion, de tendresse, mais aussi quelques sourires…car on y retrouve beaucoup de comportements typiquement masculins à différentes étapes de la vie. Pennac nous transcrit l’intime à travers ce corps qui exprime ses manques, son désir, son plaisir, son narcissisme, sa sexualité, ses amours, ses peurs, ses angoisses ? Il se raconte par épisodes fractionnés sur le seul plan physique ; mais le corps et l’âme sont-ils aussi indissociables que cela ? Voilà un auteur que je qualifierai de « sympathique » car il pose une question essentielle à mon avis : est-ce que le destin d’un homme est toujours lié à l’enfance ? « Nous sommes jusqu’au bout l’enfant de notre corps. Un enfant déconcerté. » Beau roman de vie et d’amour que ce journal !
Je Tu Lis On En Parle
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