mar.
08
oct.
2013
Premier livre de l'auteure traduit en français, Accabadora a obtenu en 2010 le Prix (prestigieux) « Campiello » en Italie, et en France le Prix « Pages des libraires » en 2011, et se trouve dans la sélection 2013 du Prix du « Meilleur roman des lecteurs de Points ». L'action, les faits relatés, qui sont plus ceux d'une nouvelle que d'un roman, se déroulent dans la Sardaigne rurale des années 50, un monde archaïque aujourd'hui presque disparu. Accabadora (de l'espagnol « accabar »: finir) c'est celle qui finit, la dernière mère. L'adoption et l'euthanasie abordés dans le récit ont des résonances actuelles. Maria est un de ces enfants « engendrés » deux fois, par la pauvreté d'une femme et la stérélité d'une autre. Maria fille biologique de Anna Teresa devient « fille d'âme » de Tzia Bonaria l'accabadora. Une langue poétique et un style sobre, un livre facile et agréable à lire.
Eugène A. Je Tu Lis On En Parle
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